Les invités d’honneur
Rob Hopkins

Né à Londres en Angleterre, Rob Hopkins est docteur en Sciences humaines et sociales de l’Université de Plymouth. Après avoir voyagé plusieurs années, il s’installe en Irlande et enseigne la permaculture. Il prend rapidement conscience de la fin annoncée de la production pétrolière et de la nécessité de construire une société plus solidaire et résiliente. En 2005, il co-fonde à Totnes, avec Naresh Giangrande, Transition Town Totnes, la première ville en transition officielle, considérée comme un modèle pour celles et ceux qui aspirent à changer leur mode de vie au quotidien.Il co-fonde en 2007 le Transition Network, avec Peter Lipman et Ben Brangwyn.
Le mouvement des « Villes en transition » voit donc le jour. Basée sur un principe de partage et de résilience, cette initiative vise à construire un mode de vie alternatif à l’énergie du pétrole, en réorientant l’action humaine autour de gestes écologiques simples. Un principe, qui selon lui, ne s’exerce que si le travail émane à la fois de l’imagination des citoyens et des politiques. Aujourd’hui, plus de 2 000 initiatives sont recensées dans 50 pays à travers le monde, dont 150 en France (dont Paris, Lyon, Marseille, Montpellier, Grenoble, Avignon, Dijon, Nantes, Rennes…). Elles sont réunies dans le réseau International de la Transition.
Rob Hopkins continue d’aller à la rencontre des acteurs qui œuvrent en faveur de la transition (citoyens, associations, élus,…). Il témoigne dans les documentaires Demain, réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent et Qu’est-ce qu’on attend ?, réalisé par Marie-Monique Robin. En 2009, il a reçu le prix « Ethical Award » du journal britannique The Observer et le prix du « Green Community Hero », décerné par le quotidien The Guardian.
Son dernier ouvrage Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ?, est paru en juin 2020 aux éditions Actes Sud.
Informations : revue Sans transition !
Francis Hallé
Francis Hallé est un botaniste, spécialiste des arbres et forêts primaires.

Après des études universitaires en biologie à La Sorbonne, il s’intéresse à l’écologie des forêts tropicales et à l’architecture de leurs arbres. Il s’installe en Côte d’Ivoire puis au Congo, au Zaïre et en Indonésie afin d’en étudier les forêts primaires. Entre 1960 et 2004, il a publié plus de 60 travaux scientifiques en français, anglais, espagnol ou portugais. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages notamment : Le Radeau des cimes (en collaboration avec Dany Cleyet-Marrel et Gilles Ebersolt, J.-C. Lattès, 2000), Plaidoyer pour l’arbre (Actes Sud, 2005), La Condition tropicale (Actes Sud, 2010), Plaidoyer pour la forêt tropicale (Actes Sud, 2014). Il est le conseiller scientifique et co-scénariste du film Il était une forêt, réalisé par Luc Jacquet en 2013.
L’association Francis Hallé pour la forêt primaire, créée en 2019 avec des scientifiques, naturalistes, artistes, cinéastes, photographes de nature et citoyens, a pour objectif de recréer une forêt primaire en Europe de l’Ouest, préservée des interventions humaines.
Francis Hallé est notamment membre correspondant du Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris) et de la Botanical Society of America (Saint Louis du Missouri).
Informations : revue Sans transition !
Claudie Hunzinger
Claudie Hunzinger est une artiste plasticienne et une romancière alsacienne. La nature est très présente dans son double parcours d’artiste et d’écrivain.
En 1983, elle participe, avec le photographe Pierre Berdoy, à l’exposition «Images et création», où elle présente des rouleaux d’écritures calcinées face à de grands tirages en noir et blanc. En 1985, elle commence la série des «Bibliothèques en cendre», et les expose à l’Hôtel Salomon de Rothschild de Paris, à la Biennale de Lausanne, au musée Bellerive à Zurich, au Barbican Centre à Londres. En 2006, avec une installation de quatre pages d’herbes monumentales, elle fait entrer l’écriture des herbes dans une bibliothèque. Elle a écrit plusieurs romans qui parlent de la traversée en solitaire d’une existence dans la nature : Bambois, La Survivance, La Langue des oiseaux, L’Affût, Les Grands Cerfs.
Elle a reçu le prix Edmée de La Rochefoucauld 2011 pour Elles vivaient d’espoir (2010) et le prix Décembre 2019 pour Les grands cerfs (2019).
Les autres conférenciers
Raphaël Colombo
Naturaliste noctambule, Raphaël Colombo est passionné depuis toujours par la nature. Spécialiste des chauves-souris, il dirige aujourd’hui un bureau d’étude sur la biodiversité basé à Sisteron, Asellia Écologie, et collabore régulièrement avec divers organismes de recherches lors d’expéditions scientifiques notamment en Afrique.
Militant, auteur de livres jeunesses et pédagogue il intervient également à diverses occasions en faveur de la transmission des savoirs naturalistes.
Hervé Jacquemin
Hervé Jacquemin est docteur en géologie de l’Université de Nancy (1981). Après avoir créé une revue de vulgarisation des sciences de la Terre « Cailloux » (1987-1991), il a enseigné à l’École des Mines de Saint-Étienne.
Il a créé le centre de culture scientifique, technique et industrielle de la Loire, « La Rotonde » dans cette École (1999-2009). Il a dirigé la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence (2009-2011).
Robin Lhuillier
Ornithologue passionné et passionnant, formateur et accompagnateur en moyenne montagne, Robin Lhuillier travaille depuis plus de 15 ans à la Ligue pour la Protection des Oiseaux PACA (LPO PACA).
Il transmet son savoir lors d’encadrement de séjours ornithologiques à la recherche des oiseaux des forêts de montagne et de formations naturalistes organisées notamment sur le territoire de Provence Alpes Agglomération.
Daniel Madeleine
Daniel Madeleine est naturaliste du carrefour Bléone Durance.
Il est également président de l’association de protection de la nature « la Cistude » et ancien garde moniteur de la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence (RNGHP).
Marc Montadert
Marc Montadert est ingénieur expert à l’Office Français de la Biodiversité. Il a fait des études universitaires de biologie et d’écologie en région parisienne, (DEA en 1984). Ensuite, parallèlement à une activité commerciale dans le Haut-Doubs, il a, dans un contexte associatif ou institutionnel, mené des actions de suivi et de conservation du Grand Tétras et de la Gelinotte dans le massif jurassien. En 1998, il a débuté une étude scientifique sur la Gelinotte des bois dans le cadre d’une collaboration avec l’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage ce qui lui a permis de soutenir une thèse de doctorat sur le sujet à l’Université de Franche-Comté en 2005. En 2013, il a pris un poste d’ingénieur de recherche à l’Office Français de la Biodiversité en Savoie. Depuis, ses activités concernent l’appui scientifique et technique à l’Observatoire des Galliformes de Montagne et aux études sur le Tétras-lyre.
Lionel Quelin
Lionel Quelin est responsable du Pôle Alpes du Sud au Conservatoire d’espaces naturels Provence-Alpes-Côte d’Azur (CEN PACA).
Il travaille notamment sur la thématique des vieux boisements par la réalisation d’inventaires et d’actions de conservation (acquisition et projets de protection).